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4 août 1914 - Invasion de la Belgique

Un résumé de Micheline Gutmann

En France

A la date du 3 août 1914 :
Président de la République : Raymond Poincaré
Présidence du Conseil : René Viviani
Affaires étrangères : Gaston Doumergue
Ministre de le Guerre : Adolphe Messimy
Chef général des Armées : Maréchal Joseph Joffre

Le 2 août 1914 : les décisions de l´Angleterre

Ordre de Mobilisation générale en France
Après consultation des gouvernements français et allemands sur leurs intentions vis à vis d´une invasion de la Belgique et la réponse de l´Allemagne, Sir Edward Grey déclare aux Communes son intention de poursuivre la mobilisation déjà commencée et assure :

Le 3 août 1914 : L´Allemagne adresse un ultimatum à la Belgique puis l´envahit

Le ministre d´Allemagne ayant appris que l´armée française s´approchait de la frontière belge, adresse un ultimatum à la Belgique lui demandant la permission de traverser son territoire pour leur faciliter les opérations.
La Belgique refusant, les Allemands l´envahissent dans la nuit, aidés de trois dirigeables évoluant au-dessus de Bruxelles.
Ultimatum de l´Allemagne à La France
Pendant ce temps, 100 000 Allemands traversent le Luxembourg afin de se masser à la frontière française.
Déclaration de guerre de l´Allemagne à la France

Le 4 août 1914 , l´Angleterre entre en guerre

Conséquence immédiate: L´Angleterre qui n´accepte pas la violation de la neutralité de la Belgique, entre en guerre
Cela a automatiquement entraîné la plupart des pays du Commonwealth et les colonies de l'Empire britannique.
Le roi Albert Ier prend le commandement de l´Armée belge.
Le grand-duc Nicolas Nicolaïevitch est nommé généralissime des forces armées de la Russie
L´Italie notifie à la France sa neutralité


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Affiche belge


Affiches anglaise


Affiches anglaise

La population civile torturée, les villes belges détruites

Dès le 29 juillet, par suite des inquiétantes manœuvres diplomatiques déployées depuis quelques semaines, l´armée a été mise « sur le pied de paix renforcé ». Cependant, elle était mal équipée et le plan de réorganisation prévu ne devait être définitivement en place qu´en 1918.
Dès le début de l´invasion allemande, les troupes allemandes massacrèrent environ 6500 Belges non armés. Plusieurs villes furent détruites. La résistance de l´armée belge faisant un écran devant les Français, des représailles allemandes firent rage : expulsion des habitations, utilisations de boucliers humains, exécutions...Les Belges furent plus d´un million à fuir vers la France, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne.
La ville de Liège par sa ceinture de 12 forts résista pendant 12 jours, ce qui permit aux armées françaises de s´installer. La courageuse armée belge, avec l´aide des Français vers Namur et des Anglais vers Mons, arrêta les Allemands. Mais ils étaient épuisés. Le Roi ordonna la retraite vers le fort d´Anvers le 18 août.

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Photo d´Anvers 1911 (Collection M. Gutmann)

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Portrait du roi Albert Ier (Wikipedia)

C´est là que s´illustra particulièrement le général Louis Bernheim (Voir détails historiques et généalogiques dans GenAmi 25). Mais la ville tomba le 10 octobre et une bonne partie des militaires se retira de justesse, certains détruisirent les armes et les munitions mais beaucoup furent faits prisonniers aux Pays-Bas. A Dinant, 700 civils ont été massacrés.
Les combats firent rage dans la région de l´Yser du 17 au 31 octobre.
L´inondation de la plaine mit fin à la bataille en stoppant l´ennemi.
Pendant quatre années de résistance et de bravoure et de douleurs pour la population, ils continrent l´ennemi... (à suivre)

Nous recommandons vivement à nos lecteurs intéressés le site Internet http://www.sambre-marne-yser.be/ a la fois bien organisé, possédant les renseignements historiques détaillés et une importante illustration,

Le gouvernement belge trouve refuge à Sainte-Adresse

Après la chute d´Anvers, le gouvernement du Premier ministre de Broqueville a sollicité un point de chute auprès des autorités françaises le 10 octobre. Le président Raymond Poincaré a autorisé le gouvernement belge à trouver refuge à Sainte-Adresse. Ses représentants pourraient y opérer de plein droit et avec les pleins pouvoirs, selon les autorités françaises.
Le 13 octobre 1914, deux navires arrivaient d´Ostende avec les membres du gouvernement, leurs familles, leurs administrations, des gendarmes ainsi qu´un contingent diplomatique, pour un total dépassant les 1000 personnes. Les Belges disposaient dans cette station balnéaire normande d´un bureau de poste et de télégraphes, d´un atelier de réparation automobile, d´une école et même d´une fabrique d´armes. Le roi Albert Ier ne s´est jamais rendu en personne à Sainte-Adresse. Ne voulant pas quitter le territoire belge, il était en effet resté en place à La Panne. Le Premier ministre faisait donc la navette entre Sainte-Adresse et la Côte belge pour assurer la bonne gestion du pays.
Parmi les personnalités arrivées le 13 octobre, se trouvaient Paul Hymans, futur ministre belge des affaires étrangères, accompagné de son épouse Thérèse Goldschmidt, une tante de Marcel, père de notre ami Michel.
Voici ce qu´en dit Claude Geudevert, nous parlerons prochainement de sa famille.

Marcel GOLDSCHMIDT, a participé lui-même aux combats :

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Livret de mobilisation et photo de Marcel GOLDSCHMIDT à cheval (Documents Michel Goldschsmidt)


                                   A suivre...